Comme vu précédemment, u

DANS LE MONDE

Des résurgences sous-marines existent dans le monde entier sur les littoraux calcaires. Un inventaire avait déjà été présenté dans le rapport Cnexo BRGM-SEM (1974). Nous y reviendrons plus loin.

1. 2 . La Localisation des sources littorales et sous marines

L’énumération ci-dessous, issue du rapport Cnexo de 1974, a plus de 40 ans, aussi ne fait-elle pas mention de toutes les nombreuses découvertes et explorations qui se sont faites depuis. On pourra s’en rendre compte en consultant les listes des siphons les plus profonds et les plus longs : Siphons les plus profonds et: Siphons les plus longs

Des sources sous marines ont été signalées en de nombreuses régions du Monde, certaines depuis très longtemps, qui ont fait l’objet d’écrits, avant même et au début de l’ère chrétienne : STRABON, puis PAUSANIAS, géographes grecs, PLINE, naturaliste romain , rapportent ainsi l’existence de telles sources en divers points de la Méditerranée (82).

Bref aperçu en 1973

(les numéros entre parenthèse sont les références de la liste bibliographique du rapport Cnexo).

Ces sources sous-marines se présentent partout où se rencontrent des roches calcaires en relation avec la mer, certaines près du rivage, d’autres plus éloignées : ainsi en Floride, une source sous marine est signalée à 4,5 km au large de Crescent Beach jaillissant à la cote 38 dans l’océan Atlantique, une autre à 18 km au large de Naples dans le golfe de Mexico (81).  On a également observé des décharges d’eau souterraine en mer à 120 km de la côte de Floride (165). En Jamaïque on trouve les plus grandes profondeurs signalées, soit de 250 m, pour une source d’un très gros débit d’eau douce dans la baie de Bueno en Jamaïque (157). On a également observé des décharges d’eau souterraine en mer à 120 km de la côte de Floride (165)

En Méditerranée, près de la frontière franco italienne les sources de la Mortola jaillissent à 700 m du rivage à la cote 39 (25). En Grèce, la source d’Anavalos D’Astros jaillit à 400 m du rivage à la cote 36 (24). Au Liban les sources de Chekka se situent entre 20 et 2 000 m du rivage entre les cotes 15 et 45 (127).  En Yougoslavie, la source sous marine de Jelesnica émergerait à la cote 130 sous la mer Adriatique (42) ; en Italie la source de Santo Cataldo émergerait à 60 à 100 m du port de Taranto (141).

En France, les sources sous marines sont connues essentiellement en Méditerranée (cf. figure 5) : au large de Cannes (deux sources situées face à l’hôtel Carlton) (130), au large du delta du Var (deux sources respectivement situées à 24 et à 48) (45), dans la baie de la Ciotat (32), dans les calanques de la région de Cassis (37), dans le golfe de Fos (51), dans l’étang de Thau (64), dans l’étang de Leucate (30) ; il en existe également dans l’estuaire de la Gironde (29), dans la région d’Yport (côte de la Manche) (13), et sans doute aussi, mais moins bien connues, dans les diverses régions calcaires qui se rencontrent en bordure de l’Atlantique et de la Manche……”

Résurgences sous marines dans le monde

Comme vu précédemment, un inventaire de ces sources dans le monde avait été fait par le Syndicat de Recherches de Port Miou (SRPM) en 1973 dans le cadre d’une étude financée par le Cnexo (ex Ifremer):  ”État des connaissances sur les sources littorales et sous marines H.Paloc L.Potié 1974”. Cliquer ici pour le voir : CnexoBrgmSem

Plus récemment  un rapport ”COST 621” refait le point sur l’état des connaissances en se limitant à l’Europe de Sud: ”The Main Coastal karstic aquifers of Southern Europe Cost Action 621 E.C. D-G.R – 2006” .

 

621

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La carte ci-dessous, rédigée par Henri Paloc et Louis Potié en 1973, est extraite de l’ouvrage COST 621.

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