LES PLONGÉES

Comme nous l’avons vu précédemment dans l’histoire de la plongée et l’évolution de ses techniques, il a fallu attendre l’arrivée des scaphandres autonomes Cousteau et Gagnan pour que les spéléologues puissent continuer l’exploration des cavités dès que la galerie, ou le puits terminal butait sur un siphon.

L’évolution du matériel de plongée et l’apparition des nouvelles techniques va diviser les plongées des rivières de Cassis en plusieurs périodes. Après la période initiale, en scaphandre autonome classique, les mélanges gazeux vont permettre des explorations plus profondes avec des terminus difficiles à dépasser. Dans une troisième période, l’arrivée des recycleurs et les progrès dus à l’électronique et aux petits ordinateurs de plongée vont relancer les explorations qui avaient connu un arrêt. Les périodes d’exploration de Port Miou et du Bestouan sont scandées par l’apparition des nouvelles techniques.

Port Miou

Les explorations débutées en 1953, arrivent en 1981 à la limite de profondeur des plongées possibles en scaphandre autonome (-82 en 1981). Les explorations marquent alors un arrêt.

Elles vont reprendre en 1992-93, l’utilisation des mélanges gazeux permettant d’atteindre -147 m. Là encore, la distance par rapport à l’entrée (plus de 2 km) et la profondeur marquent un nouvel arrêt des explorations.

En 2005, l’arrivée des recycleurs et de l’électronique apportent de nouvelles possibilités : une plus grande autonomie et surtout une meilleure gestion et une réduction des paliers. La profondeur de 223 m est atteinte en 2012, sans arriver au bout du siphon.

Le Bestouan

Ici, le problème est différent, ce n’est pas la profondeur, mais la longueur du siphon avec un très fort courant contraire. Les recycleurs vont simplifier les explorations, mais ce sont surtout les scooters qui vont permettre aux plongeurs de dépasser leurs limites.

Les pages associées vous permettront de suivre ces explorations hors norme, mais vous pouvez déjà voir le diaporama ci-joint : plongées (Cliquer).